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Livre 1 |
LAISSÉES-POUR-COMPTE
Résumé
" Y pas d'printemps", "Un monsieur attendait" et "sans vous" sont trois titres de chansons. Mais ce sont aussi les noms donnés à trois titres de chansons. mais ce sont aussi les noms donnés à trois vestes fabriquées au début de l'année 1949 dans un atelier de pret-à-porter de la rue de Turenne, à Paris.
Comme tout vetement, les vestes, on le sait, sont faites pour etre portées. Si leur histoire est ici racontée, c'est parce qu'il semble que ces trois vestes-là n'étaient pas faite pour ça.
Laissées-pour-compte, mais vivantes, serrées l'une contre l'autre, comme si elles avaient été désignées, laissées là, accrochées, à seule fin d'apprendre et transmettre l'histoire de ceux qui leur avait donné le jour.
Veillant à n'etre pas séparées, elles apprirent à écouter le moindre bruit que faisait la vie : les murmures et les éclats de voix, les histoires de guerre et les recettes de cuisine, les histoires de bal du dimanche et les histoires de ciel bleu.
Elles furent témoins de passion et de haines, d'illusions, de déceptions.
Elles connurent la tristesse, l'anxiété, les désespoirs. Elles apprirent encore la clairvoyance, l'ironie, la patience, la tranquillité et la joie. Et le chagrin. Et l'indignation...
Alors, fallait-il qu'un corps les habite pour exister ?
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BOBER ROBERT |
2005 |
ROMAN |
108 |
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Livre 1 |
RENNES-LE-CHATEAU (AUTOPSIE D'UN MYTHE)
Résumé
Depuis les années cinquante, des générations de chercheurs et d'écrivains se sont succédé à a quete du mystère et du fabuleux trésor de Renne-le Chateau. En 1990, la parution de ce livre lève un voile définitif sur cette ténébreuse affaire et découvre enfin les multiples zones d'ombre. Jean-Jacques Bedu, qui dispose de documents demeurés jusque-là inédits, rétablit scrupuleusement l'étrange source de revenus du pretre de Rennes-le-Chateau, le fameux "curé aux milliards"...
Derrière les chimères du trésor des Wisigoths, des cathares, des templiers ou de Blanche de Castille, les arcanes des sociétés secrètes, des Rose-Croix et de la franc-maçonnerie, se cache une autre vérité que cet ouvrage s'attache à établir.Rennes-le-Chateau, autopsie d'un mythe demeure à ce jour l'étude la plus sérieuse et complète que cette énigme ait jamis suscitée.
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BEDU JEAN-JACQUES |
2002 |
DOCUMENTAIRE ADULTE |
143 |
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Livre 1 |
LA GUERRE D'ESPAGNE ET SES LENDEMAINS
Résumé
Il étéit temps de revisiter la guerre d'Espagne.
Depuis vingt ans, des archives sont devenues accessibles ; des témoins directs de la tragédie ont versé leurs pièces au dossier ; de nombreuses monographies ont renouvelé les aspects régionaux du conflit.
Bartolomé Bennassar, spécialite reconnu de l'Espagne, livre une synthèse appelée à devenir un classique. Il étudie les divers aspects du conflit depuis la marche vers la guerre à travers les crises de la IIe République jusqu'à l'effondrement de celle-ci, la construction de deux mondes antagonistes, les interventions militaires étrangères et les grandes batailles du conflit.
Il analyse aussi l'immense intéret suscité dans le monde par la guerre de'Espagne, parce qu'elle a été le champ expérimental d'armes et de tactiques, mais aussi l'affrontment entre tous les totalitarismes du siècle. A la fois camp d'entrainement pour les communistes d'Europe centrale et orientale, lieu d'expériences utopiques et laboratoire de mensonge politique (désinformation, manipulations, propagandes).
Grace à des recherches personnelles, l'auteur s'intéresse enfin au sort des vaincus pendant les trois années qui ont suivi la fin de la guerre. Le phénomène des "camps de concentration", la reconstruction des forces politiques en exil, voire le role des combattants espagnols dans la Résistance et dans les armées françaises sont étudiés, comme la vie quotidienne des exilés, leur role dans l'économie française, enfin "l'exil intérieur" des oposants du franquisme.
Entre analyses générale, parcours individuels et force des archives ou des témoignages, ce livre constitue une somme autant qu'un récit passionnant.
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BENNASSAR BARTOLOME |
2004 |
DOCUMENTAIRE ADULTE |
110 |
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Livre 1 |
LES SEQUESTRÉS DE COLLIOURE (UN CAMP DISCIPLINAIRE AU CHATEAU ROYAL EN 1939)
Résumé
Mars 1939. Le premier camp disciplinaire destiné aix réfugiés de la guerre d'Espagne est créé au Chateau Royal de Collioure. Ce port typique de la cote catalane - qui a vu mourir le poète Antonio Machado- va devenir un enfer pour les réfugiés espagnols et les survivants des Brigades internationales. Des héros de la guerre civile aux réfugiés insoumis, ils seront près d 'un millier d'exilés à etre confinés au secret durant l'année 1939, derrière les épais murs de la forteresse des Templiers.
Antichambre du camp du Vernet-d'Ariège, le camp de Collioure engendra à la fois le mythe et l'oubli. Son role et son statut sont ici évoqués avec minutie dans un récit historique qui passe en revue les neuf mois de son fonctionnement. Un travail qui s'appuie sur des archives, notamment de la Sureté nationale et de la gendarmerie, jusqu'ici inédites, ainsi que sur de nombreux témoignages.
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TUBAN GREGORY |
2003 |
FONDS LOCAL |
110 |
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Livre 1 |
PREMIERS CAMPS DE L'EXIL ESPAGNOL (PRAT-DE-MOLLO, 1939)
Résumé
De la mi-janvier à la mi-mars 1939, 100 000 réfugiés espagnols, hommes, femmes et enfants civils et militaires, fuyant les armées de Franco, vinrent chercher aide et refuge dans le Haut-Vallespir à Prats-de-Mollo, cité catalane de 2 147 habitants.
S'ils furent effrayés, inquiétés par ces hommes parfois en armes, les habitants de Prats-de-Mollo n'en réagirent pas moins avec beaucoup d'humanité devant ce mouvement de foule d'une ampleur considérable.
Grace aux photograhies d'André Alis, pharmacien et photographe amateur, et à l'aidedu registre des délibérations du conseil municipal rappportant l'action communale avec ces évènements tragiques dans le noble espoir de les fixer à jamais dans notre mémoire collective.
Sans aucun doute, cet ouvrage est un hommage rendu aux républicains espagnols, qui ont vécu les heures d'angoisse et d'espoir de tout combattant de la Liberté ; mais c'est également un éloge à nos aieux, simples citoyens de Prats-de-Mollo, dont l'action fut aussi déterminante qu'honnorable.
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PRUJA JEAN-CLAUDE |
2003 |
FONDS LOCAL |
124 |
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Livre 1 |
LA CERDAGNE DU XVIIE AU XIXE SIÈCLE (FAMILLE VIGO (LA))
Résumé
"Jean Vigo, un nom célèbre dans l'histoire du cinéma, intéresse André Ballent, historien et cinéphile... Il découvre alors que le cinéaste descend des cases majeures de la Cerdagnes, dans les Pyrénées ; qu'avant de donner un dandy anarchiste, son père, et un créateur de génie, les Vigo ont fait partie des dominants des hautes plaines, riches paysans attachés à sans cesse agrandir leur pré carré, en un jeu de pouvoir, où stratégies matrimoniales et stratégies politiques sont les deux moyens d'une meme ambition : assurer l'avenir du groupe familial, de la gens.
Cette famille, entrevue dans le temps, l'historien la replace dans l'espace économique et social, en développant un véritable panorama de ce que fut pour les Cerdans de l'époque moderne et du début de l'époque contemporaine, la richesse et le pouvoir. Au-delà de la pertinence des analyses soutenues par une écriture ferme et agréable, l'intéret majeur de cet ouvrage, c'est, qu'à travers l'aventure Vigo, une société montagnarde se dévoile : des hommes et femmes entre isolement et ouverture, leur sentiment religieux, leur conviction d'appartenir à une aire culturelle non réductible à celles des Etas français et espagnol, la question de la frontière... c'est bien tout un pan d'histoire de la Cerdagne qui s'offre à nous."
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BALENT ANDRÉ |
2003 |
FONDS LOCAL |
119 |
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Livre 1 |
FRANC-MAÇONNERIE ET SOCIABILITÉ EN PAYS CATALAN AU SIÈCLE DES LUMIÈRES (UN PARTICULARISME DE FRONTIÈRE)
Résumé
Si la maçonnerie de société est un phénomène qui touche l'ensemble du royaume de France et au-delà l'ensemble du continent européen, la loge maçonnique perpignanaise ayant fait le choix du titre distinctif La Sociabilité est la seule qui ait souhaité manifester ainsi son élection et sa posture sur le théatre mondain, sans rien abandonner des ambitions maçonniques. Ce seul fait suffit à mettre en cause la pertinence du modèle centre-périphérie en histoire sociale et culturelle du siècle des Lumières. Non, la franc-maçonnerie en terres catalanes au XVIIIe siècle n'est pas une marge des Lumières, un espace enclavé, à l'écart des modes et des oscillations du temps. Bien au contraire, sa position géographique la conduit à établir une véritable veille culturelle, à se tenir informée plus que d'autres des innovations, pour les étudier, se les approprier, éventuellement les rejeter. La connaissance et la couverture de l'espace maçonnique français au XVIIIe siècle souffrait de l'absence d'une étude approfondie des loges en pays catalan. Cette lacune est aujourd'hui comblée par Céline Sala dans ce livre à la fois riche et stimulant, généreux en informations et en pistes de recherches.
Pierre-Yves Beaurepaire Professeur d'histoire moderne à l'Université de Nice
Ouvrage qui, tout en comblant un vide dans le tissu maçonnique français du XVIIIe siècle, avance et approfondit par sa méthodologie et ses investigations sur une association qui suscite encore intéret et méfiance, curiosité et prudence, mais qui par ses contrastes constitue une part importante de notre histoire, de cette histoire à laquelle Céline nous renvoie avec une vision sereine dans ce qui constitue une savoureuse mise en bouche, présage de travaux imminents et futurs que nous attendons avec plaisir.
Professeur José Antonio Ferrer Benimeli Président du Centre de Recherches Historiques de la Franc-maçonnerie Espagnole Université de ZaragoZa
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SALA CÉLINE |
2005 |
FONDS LOCAL |
99 |
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Livre 1 |
PERPIGNAN : L'HISTOIRE DES PROTESTANTS DANS LA VILLE ( XVIE-XXIE SIÈCLE ) (RECUEIL DES COMMUNICATIONS DU COLLOQUE DU 19 JUILLET 2004) |
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ARCHIVES DE LA VILLE DE PERPIGNAN |
2005 |
FONDS LOCAL |
102 |
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Livre 1 |
LA NOCE CHEZ LES PETITS BOUGEOIS SUIVI DE TROIS PIÈCES EN UN ACTE (MENDIANT OU LE CHIEN MORT (LE))
Résumé
Quand deux jeunes gens s'unissent par le mariage, la pure mariée et le mari muri dnas les tempetes de la vie, alors les anges chantent, dit-on, dans le ciel ! Quand la jeune mariée se retourne vers les beaux jours de son enfance, alors une légère nostalgie peut l'envahir, car maintenant elle entre dans la vie, dans la vie hostile, il est vrai aux cotés d'homme à toute épreuve, qui maintenant a fondé un ménage, de ses propres mains, pour partager désormais avec l'élue de son coeur joie et peine.
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BRECHT BERTOL |
2001 |
THEATRE |
199 |
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Livre 1 |
EN ATTENDANT GODOT
Résumé
Vous me demandez mes idées dur "En attendant Godot", dont vous me faites l'honneur de donner des extraits au Club d'essai, et en meme temps mes idées sur le théatre. Je n'ai pas d'idées sur le théatre. Je n'y connais rien. Je n'y vais pas. C'est admissible. Ce qui l'est sans doute moins, c'est d'abord, dans ces conditions, d'écrire une pièce, et ensuite, l'ayant fait, de ne pas avoir d'idées sur elle non plus. C'est malheureusement mon cas. Il n'est pas donné à tous de pouvoir passer du monde qui s'ouvre sous la page à celui des profits et pertes, et retour, imperturbable, comme untre le turbin et le Café du Commerce. Je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention. Je ne sais pas plus sur les personnages que ce qu'ils disent, ce qu'ils font et ce qui leur arrive. De leur aspect j'ai du indiquer le peu que j'ai pu entrevoir. Les chapeaux melons par exemple. Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais meme pas, s'il existe. Et je ne sais pas s'ils y croient ou non, les deux qui l'attendent Les deux autres qui passent vers la fin de chacun des deux actes, ça doit etre pour eompre la monotonie. Tout ce que j'ai pu savoir, je l'ai montré. Ce n'est pas beaucoup. Mais ça me suffit, et largement. Je dirai meme que je me serais contenté de moins. Quand à vouloir trouver à tout ceal un sens plus large et plus élevé, à emporter après le spectacle, avec le programme et les esquimeaux, je suis incapable d'en voir l'intéret. Mais ce doit etre possible. Je n'y suis plus et n'y serai plus jamais. Estragon, Vladimir, Pozzo, Lucky, leur temps et leur espace, je n'ai pu les connaitre un peu que de très loin du besoin de comprendre. Ils vous doivent des comptes peut-etre. Qu'ils se débrouillent. Sans moi. Eux et moi sommes quittent.
Samuel Beckett Lettre à Michel Polac, janvier 1952
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BECKETT SAMUEL |
2004 |
THEATRE |
126 |
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Livre 0 |
JE VEUX UN GROS CALIN |
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0 |
ALBUM |
116 |
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Livre 1 |
LE CERCLE DE CRAIE CAUCASIEN (SCÈNE OUVERTE)
Résumé
La mère selon la chair réclamait l'enfant. La mère qui l'avait nourri paraissait devant le tribunal. Qui tranchera le cas, à qui sera donné l'enfant ? Qui sera le juge, un bon, un mauvais ? La ville brulait. Au fauteuil du juge, Azdak.
Dans la Bible, Salomon menace deux femmes de couper en deux l'enfant qu'elles se disputent. Sa sagesse lui dit que celle qui est sa véritable mère va céder et laisser l'enfant à l'autre. Dans la légende chinoise sur laquelle Brecht se fonde, l'enfant se trouve dans un cercle et les deux femmes essaient de l'arracher. Mais Brecht ne se contente pas de reproduire la vieille fable. Il la retourne de fond en comble tout en la mettant au service d'une critique sociale. Chez lui, la mère de l'enfant est la femme du gouverneur au coeur dur qui préfère lors d'une révolte sauver ses vetements plutot que l'enfant. C'est la gouvernante qui, après l'avoir sauvé et éduqué, devient celle qui l'aime véritablement et qui, rn conséquence, est prete à l'abandonner quand la dispute éclate.
Ecrite durant l'esil aux Etats-Unis, le Cercle de craie caucasien connait un succès plus que mitigé lors de sa crétion à Berlin en 1954 alors meme que la mise en scène avait été élaborée par Brecht et ses collaborateurs. C'est à partir de son triomphe à Paris lors du festival des Nations en 1955 que la pièce est appréciée à sa juste valeur et que les appels au Boycott contre l'auteur -à l'Est contre le style de son théatre (considéré comme formaliste), à l'Ouest contreson attitude politique (reproche de soutenir le régime oppressif de l'ancienne RDA) - commencent à s'effriter.
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BRECHT BERTOL |
2005 |
THEATRE |
124 |
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Livre 1 |
ANTIGONE (SCÈNE OUVERTE)
Résumé
Voici : nos frères, L'un et l'autre entrainés dans la guerre de Créon Contre la lointaine Argos, la guerre pour les mines de fer, L'un et l'autre tombés, ne seront pas L'un et l'autre recouverts de terre. Celui qui n'a pas craint le combat, Etéocle, Sera, dit-on, couronné puis enseveli selon l'usage. Mais l'autre, mort d'une mort misérable, Polynice, D'après ce qu'on a proclamé dans la cité, Personne ne devra prendre pour lui le deuil. Abandonné sans pleurs ni sépulture, Il sera dévoré par les oiseaux. Quiconque fera Quoi que ce soit contre ces mesures Sera lapidé. Alors dis-moi ce que tu comptes faire.
Ca commence à Berlin en avril 1945 : à cette époque, il n'était pas rare de trouver pendu aux réverbères de la ville déserteurs, adolescents affolés par la peur, soldats ayant perdu leurs unités. Quiconque se risquait à dépendre leur cadavre était abattu sur le champ. L'Antigone que Brecht tire de Sophocle via la traduction de Holderlin est un exemple magnifique de son art de la cope, fidèle dans le style, différend dans le dessein. "L"acte de copier est méprisé ; il faut se libéerer de ce mépris. Copier n'est pas "plus facile". Ce n'est pas une honte, mais c'est un art. Plus précisément : il faut en faire un art, et cela pour que ne produise ni routine ni sclérose." (Bertolt Brecht). A partir de Hegel, Créon avait réévalué comme représentant de la loi des hommes contre la loi des dieux, des vivants contre les morts, de la rationalité étatique contre les soladirités privées. Pour Brecht, Créon représente l'Etat violent, plus précisément : violent par insuffisance, sottise. C'est "la cruauté ramenée à la bétise". Créon, tyran de Thèbes, mène une guerre impérialiste contre Argos. Etéocle meurt au combt, Polynice veut déserter ; Créon le tue, ordonne qu'on laisse son corps sans sépulture. Entre 1939 et 1945, des centaines de cadavres de femmes exécutées pour crime contre l'Etat furent ainsi remis aux services d'anatomie des hopitaux universitaires de Berlin pour dissection. Antigone se révolte ; mais contrairement à la tragédie grecque, elle n'invoque pas les dieux, mais l'humain. Créon n'est pas impie ; il est inhumain, et il incarne l'ordre inhumain de Thèbes : il répond à la cupidité des Anciens, qui ont besoin de guerres pour s'enrichir, au risque d'y perdre leurs fils, et à leur stupidité : quand vient la défaite, ils invoquent le destin pour mieux fuir leur responsabilité.
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BRECHT BERTOL |
2000 |
THEATRE |
121 |
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Livre 1 |
FAITS DIVERS POUR UN NON-LIEU
Résumé
On recherche activement l'un de ces "tueurs en série" qui fascinent aujourd'hui la population. Mais le plus important n'est peut-etre pas d'arreter le "monstre" mais d'enfermer son crime sous des couches et des couches de discours. 9a parle beaucoup dans les bas-fonds où règne toute la misère du monde comme chez les hauts fonctionnaires de l'Etat. Tous cherchent à comprendre. S'il est des vérités, elles fuient sur les écrans et les surfaces de la société, elles se glissent dans des zones incertaines et obscures que l'on n'a pas toujours envie d'explorer parce que les faits divers y perdent leur beauté...
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EVRARD FRANCK |
2001 |
THEATRE |
97 |
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Livre 1 |
CARESSES (LIT NUPTIAL)
Résumé
Caresse se présente comme une série de variations acides sur le duo et la famille, mettant en scène quatre générations, sur la structure de la Ronde d'Arthur Schnitzler : dix scènes et un épilogue. La maitrise du dialogue et des silences témoigne d'ine écriture marfaitement musicale.
Lit nuptial : un couple se retrouve face au lit qu'ils viennent d'acquérir. Ce lit de deux mètres sur deux, aussi grand que leurs problèmes relationnels, sauvera-t-il leur union ? En l'absence de résultats probants, ils feront appel à deux amis pour partager ce culte du lit qui tourne vite au fétichisme et à l'absurde.
Sergi Belbel, l'un des représentant de la nouvelle dramaturgie catalane, dévoile dans ces deux pièces les cruautés et la violence qui se nichent au coeur des relations les plus intimes.
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BELBEL SERGI |
2005 |
THEATRE |
135 |
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Livre 1 |
THÉATRE (MÉSAVENTURE DE CLARISSE (LA)) |
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AUDOUBERT NADINE |
2003 |
THEATRE |
118 |
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Livre 1 |
MAGNUS
Résumé
L'univers romanesque de Sylvie Germain est hanté par d'étranges forces, d'inquiétants personnages. Franz-Georg, le héros de Magnus, est né avant la guerre en Allemagne. De son enfance, "il ne lui reste aucun souvenir, sa mémoire est aussi vide qu'au jour de sa naissance". Il lui faut tout réapprendre, ou plutot désapprendre ce passé qu'on lui a inventé et dont le seul témoin est un ours en peluche à l'oreille roussie : Magnus. Dense, troublante, cette quete d'identité a la beauté du conte et porte le poids implacable de l'Histoire. Elle s'inscrit au coeur d'une oeuvre imressionnante de force et de cohérence qui fait de Sylvie Germain, prix Fémina pour Jours de colère, un des écrivains majeurs de notre temps.
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GERMAIN SYLVIE |
2005 |
ROMAN |
107 |
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Livre 1 |
HARRAGA
Résumé
Une maison que le temps ronge comme à regret. Des fantomes et de vieux souvenirs que l'on voit apparaitre et disparaitre. Une ville erratique qui se déglingue par ennui, par laisser-aller, par peur de la vie. Un quartier, Rampe Valée, qui semble ne plus avoir de raison d'etre. Et partout dans les rues houleuses d'Alger des islamistes, des gouvernants prets à tout, et des laches qui les soutiennent au péril de leur ame. Des hommes surtout, les femmes n'ayant pas le droit d'avoir de sentiment ni de se promener. Des jeunes, absents jusqu'à l'insolence, qui revent, dos aux murs, de la Terre promise. C'est l'univers excessif et affreusement banal dans lequel vit Lamia, avec por quotidien solitude et folie douce. Mais voilà qu'une jeune écervelée, arrivée d'un autre monde, vient frapper à sa porte. Elle dit s'appeler Chérifa, s'installe, sème la pagaille et bon gré mal gré va lui donner à penser, à se rebeller, à aimer, à croire en cette vie que Lamia avait fini par oublier et hair.
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SANSAL BOUALEM |
2005 |
ROMAN |
125 |
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Livre 1 |
RAYMOND ET MARIE-LOUISE ESCHOLIER (DE L'ARIÈGE À PARIS : UN DESTIN ÉTONNANT)
Résumé
Robuste et puissante fut la personnalité de Raymond Escolier dit Escholier, (1882-1971). Efficace et passionnée fut celle de son épouse Marie-Louise Pons-Tande (1876-1956). Ils traversèrent ensemble les périodes les plus mouvementées du XXe siècle, dans le monde brillant des Lettres et des Arts parisiens. Leur enracinement ariègeois leur permit de résister aux épreuves d'un siècle difficile et de puiser force et inspiration dans le monde apaisant de la province. La multiciplicité des dons, la diversité des aptitudes de Raymond lui permirent d'assumer de nombreuses fonctions de haut niveau : conservateur du Petit Palais, conseiller culturel, directeur de cabinet d'Aristide Briand, directeur de collection, journaliste, historien de l'art et de la littérature, romancier et essayiste. Son nom reste attaché à la Maison de Victor Hugo et de Hauteville-House puis au Petit Palais dont il fut, après la première guerre mondiale l'infatigable animateur.
Marie-Louise, son épouse et "sa collaboratrice", femme de lettres cultivée, participa activementà sa carrière littéraire, en écrivant avec lui, mais sans que son nom apparaisse. Ils batirent une oeuvre romanesque immense, malheureusement non rééditée : Dansons la Trompeuse, Cantegril, La nuit, Quand on conspire, L'Herbe d'amour, Au pays de Cantegril; Le Secret de Montségur, publiée chez Grasset, Albin Michel, Ed. de la Cité, Ferenczi... Plusieurs fois primés, leurs ouvrages d'inspiration ariégeoise reçurent en 1931 le Grand Prix de Littérature de l'Académie Française. Marie-Loise, lectrice attentive, critique écoutée, accompagna Raymond dans toute son oeuvre, que ce soit les romans de guerre ou les remarquables études qu'il consacra au Greco, Delacroix, Victor Hugo, Matisse ou Marie Noel... Ensemble ils fréquentèrent des personnalités politiques des écrivains, des artistes de leur temps, aussi divers que Matisse et Abbal, Carco et Simenon, la princesse Bibesco, le général de Gaulle... Une connivence amoureuse et littéraire entre Marie-Louise l'Occitane, la sauvage, et Raymond, le Parisien, le mondain, un destin étonnant qu'il était salutaire de faire renaitre à travers une biographie croisée : c'est chose faite.
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TRUNO BERNADETTE |
2004 |
BIOGRAPHIE |
143 |
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Livre 1 |
FRÉDÉRIC MISTRAL : L'ENFANT, LA MORT ET LES REVES (ASPECTS DE L'OEUVRE LITTÉRAIRE MISTRALIENNE)
Résumé
Né à Maillane en 1830, Frédéric Mistral apparait comme le plus grand écrivain d'oc, poète reconnu à Paris et par le prix Nobel en 1904. Mais que signifie aunourd'hui le nom de Mistral ? Un poète oublié, un chantre de la Provence baignée de soleil ? Lit-on encore son oeuvre ? Derrière les clichés, se cache en effet une poèsie étonnante à bien des égards et l'image publique de l'homme a fait oublier un cheminement d'écriture exceptionnel. oute son oeuvre se caractérise par une permanence d'images et de thèmes inscrits au plus profond de sa personnalité et définis par ses prigines sociales et familiales. On assiste ainsi dans cet ouvrage à la naissance d'un écrivain et à l'examen de ce qui détermine les formes et les contenus de son oeuvre. Rien d'étonnant donc à ce qu'apparaissent les images de la jeune fille pure vouée à un destin tragique, identification d'un idéal féminin qui trouve ses racines dans les profondeurs d'une personnalité complexe. Ainsi, cet attachement à la terre et à la Provence est constitutif de l'élaboration de ce lieu littéraire traversé par une "écriture du désir" qui fonde, comme socles poétiques, l'homme et l'oeuvre.
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CASANOVA JEAN-YVES |
2004 |
BIOGRAPHIE |
106 |